Bonjour,
Je suis entré relativement jeune en maçonnerie puisque j’avais 27 ans. Je n’avais pas de parrain, j’ai entrepris seul les démarches. J’y suis affilié parce que l’égoïsme de notre société me met mal à l’aise et qu’il est difficile de pouvoir simplement s’améliorer dans un perpétuel climat de compétition.
Mes recherches me donnaient l’impression que les Maçons étaient des hommes libres, capables de se rassembler autour d’un idéal humaniste et républicain. Toutes les lois progressistes que notre pays leur doit me confortaient dans ma décision. Je voulais entrer dans une obédience dans laquelle la politique et la religion n’étaient pas incontournables et, avec mes simples repères profanes, j’ai choisi la Grande Loge de France. J’y ai passé mon premier lustre maçonnique, j’y étais bien à l’exception d’un point, fondamental à mes yeux : le refus de la mixité en maçonnerie. Je ne le comprenais pas, ne l’admettais pas. Pourquoi se priver de la perception des femmes sur tous les sujets que nous abordons ? Leur point de vue est riche, important et apporte une sensibilité et un éclairage sur nombre de sujets que nous, les hommes, n’avons pas nécessairement.
J’ai saisi l’occasion d’une mutation professionnelle pour quitter la GLF et intégrer le Droit Humain, obédience mixte, et je suis depuis presque vingt ans maintenant en 2016, membre de l’Union Lémanique.
Depuis, je trouve complètement ce que je suis venu chercher en maçonnerie : la tolérance, l’humanisme et le partage. Il est possible de s’exprimer en toute fraternité, partager avec les Sœurs et Frères, donner le meilleur de soi sans esprit de compétition, sans les enjeux du monde profane. Notre méthode et notre symbolisme permettent d’approfondir tous les sujets de société sur lesquels nous travaillons. Je tente sans cesse de progresser, de tailler ma pierre et donc, en grandissant ainsi, de participer à un mouvement collectif dans lequel chacun se perfectionne, en maçonnerie comme à l’extérieur de la Loge, et d’ainsi apporter ma contribution à l’amélioration de notre société.