Bonjour,
Dans mon milieu d’origine, on ne parlait pas de maçonnerie.
Plus tard, j’ai fréquenté une université fondée au 19ème siècle par des francs-maçons désireux d’offrir un enseignement supérieur échappant aux dogmes de l’Eglise et fondé sur le principe du Libre-Examen. Je m’y suis sentie très bien, à ma place, mais là encore, personne ne m’a parlé de la franc-maçonnerie actuelle.
Plus tard encore, un proche est entré en maçonnerie dans une obédience masculine et dès lors, nous avons fréquenté pas mal de maçons sur un plan amical. Je ne me sentais pas vraiment concernée, mais parmi ces amis maçons, il y avait également des femmes et certaines d’entre elles m’ont impressionnée par leur qualité d’écoute, leur ouverture d’esprit et leur hauteur de vues sur les questions de société ou d’actualité dont nous discutions. C’est à ce moment-là que j’ai pensé à entrer en maçonnerie pour réfléchir à la société dans un cadre serein, essayer de m’améliorer et d’améliorer le monde. Le choix d’une obédience mixte était évident pour moi : si on veut travailler au progrès de l’humanité, on n’en exclut pas la moitié !
Me voilà dans cette Loge depuis pas loin de 20 ans. Nous avons connu des turbulences comme dans toute société humaine, mais nous n’avons jamais perdu de vue ce qui est essentiel pour nous : l’écoute, la liberté d’esprit, la rigueur dans le travail, la bienveillance, la fraternité, les idéaux humanistes, tout ce qui pourrait rendre le monde meilleur.